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Que se cache-t-il dans cette boîte à surprises ? Une vraie gémeau. Aucun mot ne peut la décrire vraiment. Soif de vivre. Fascinée par la nouveauté. Cherche le changement continuellement. Curieuse à ses heures. Carbure aux défis. Déteste la routine. Un cœur d’enfant. Ouverture d’esprit. Vit l’instant présent. Célèbre la vie. Une année d’inconnu. De désir. De découvertes. De rencontres. De rêves. De liberté.

dimanche 21 février 2010

Faire la fête en banlieue parisienne


Je peux vous dire que la banlieue, c'est loin. Je fais partie des personnes qui n'aiment pas trop trop les banlieues. Pour avoir habiter 16 années de ma vie en banlieue de Québec, je peux vous confirmer définitivement que je déteste presque les banlieues. Bon, oui la qualité de vie est meilleure, on a une plus grande maison et un plus grand terrain. Ma vision des choses va sûrement changer quand j'aurai des enfants, un mari, une job, des assurances dentaires, des REER, une voiture, un chien.... Le jour que je voudrais avoir une piscine avec un patio dans ma cour. Et surtout un set de patio. Et un barbecue. D'ici là, je ne trouve pas ça pratique la banlieue.

Et la banlieue parisienne, c'est la même foutue affaire qu'au Québec. Sauf, qu'il y a des trains qui partent de Paris et qui se rendent en banlieue. C'est au moins ça. Mais bordel, 40 minutes de train, sans compter le métro à prendre pour se rendre au train. Moi je trouve ça long.

Alors, hier je suis allée dans une soirée à Meaux. Oui, Meaux, c'est le nom d'une ville (ou d'un village???). Je suis allée visiter une fille que j'ai rencontré à Montpellier. Ça commence à faire un bout! On avait jamais réussi à se revoir depuis que je suis à Paris. Je sais pourquoi. Faut vraiment être motivée pour se rendre là-bas! Rendue chez mon amie, y'a un gars qui est venu nous chercher en voiture et on s'est rendu encore plus loin dans une autre maison. Je sentais qu'on s'éloignait de plus en plus de la civilisation. Je me disais dans ma tête: comment on revient après la fête?

La soirée fut très bien. Pleins de nouveaux visages.

C'est l'heure de partir. Mon amie me dit qu'elle nous a trouvé un lift pour partir. J'avais l'impression d'avoir 15 ans et de me quêter des lifts. On sort de la maison. Un des mecs qui est supposés nous ramener s'en va sans nous! Fack, on se retrouve plus de lift. Euh??? on fait quoi??? Évidemment, pas de taxis. Pas de métros. Pas de trains. La seule solution: dormir ici.

Donc, on s'est retrouvé à dormir dans le salon où avait lieu la soirée. Par terre. Parmis les bouteilles de vin, les cendriers, les chichas..... Je réussis à m'endormir pendant quelques minutes. À 6h du matin, mon amie qui ne dormait toujours pas, se lève et dit: on part! Il y a un premier train dans 15 minutes. Putain de merde. C'est la nuit, je dors. Ok, j'ai mal dans le cou déjà, mais je dors!

On s'est levé. On est parti. Il faisait encore nuit. Dans le train, je vois qu'il se dirige vers Paris. Je n'ai pas envie de débarquer dans 3 arrêts pour aller dormir chez mon amie. Alors, moi c'est clair que je reste dans le train et que je retourne me coucher à Paris.

Je suis rentrée ce matin à 8h. Et j'ai réalisé que je n'avais plus 15 ans.

Première et dernière fois que je fais la fête en banlieue.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Pouaaaa!! ça me rappel carrément quand j'étais allé à l'après-bal des secondaire 5 quand j'étais en secondaire 4. Dans'l'fin fond du bois je sais pu où, trouve quelqu'un qui conduit pour te faire un lift à 6h00 le matin... quelqu'un qui est correct pour conduire ... et en plus qui va dans ton bout! Je sais plus comment je suis revenu... mais je suis revenu!

excellente anecdote Aurélie!!

Mick

Aurélie a dit…

hahhaa merci!
bon comme ça, ça ressemble à une anecdote de secondaire? merde! Je régresse!
tant mieux si ça peut te faire rire!